François Vérove Jeune : Portrait d’un Policier Devenu Tueur en Série
Information | Détail |
Nom | François Vérove |
Date de naissance | 22 janvier 1962 |
Date de décès | 29 septembre 2021 |
Surnom | Le Grêlé |
Profession | Policier |
Crimes | Meurtres, viols |
Période d’activité | 1986-1994 |
Région d’activité | Île-de-France |
Référence | Le Monde |
Débuts et Carrière
François Vérove, né le 22 janvier 1962 et mort par suicide le 29 septembre 2021, est tristement célèbre sous le nom de “Le Grêlé” en raison des cicatrices d’acné qui marquaient son visage. Son parcours professionnel est pour le moins paradoxal : membre des forces de l’ordre françaises, il a servi dans la Gendarmerie Nationale de 1983 à 1988 avant de rejoindre la Police Nationale à Paris jusqu’à sa retraite en 2019.
Un Parcours Criminel Méconnu
Entre 1986 et 1994, Vérove a commis plusieurs crimes dans la région Île-de-France, tuant au moins trois personnes et violant deux autres. Son premier meurtre connu, celui de Cécile Bloch, une enfant de 11 ans, a eu lieu dans le 19e arrondissement de Paris en 1986. Il a ensuite été lié à deux autres meurtres en 1991 et 1994, ainsi qu’à deux viols en 1987 et 1994.
Fin Tragique et Confession
Le 24 septembre 2021, quelques jours avant de mettre fin à ses jours, Vérove reçoit une convocation policière pour fournir un échantillon d’ADN dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Cécile Bloch. Conscient de l’imminence de son identification, il choisit de se suicider par overdose de barbituriques dans un appartement loué au Grau-du-Roi, dans le Gard. Il laisse derrière lui une note dans laquelle il avoue ses crimes, clôturant ainsi une page sombre de l’histoire criminelle française.
Implications et Conséquences
La révélation de l’identité de Vérove en tant que tueur en série a eu un impact profond, non seulement sur les familles des victimes, mais aussi sur le corps policier français. La prise de conscience que l’un des leurs a pu commettre de tels actes a suscité une réflexion sur les mécanismes de contrôle et de surveillance au sein des forces de l’ordre.
Conclusion
La vie et les crimes de François Vérove soulèvent des questions troublantes sur la dualité de l’être humain, capable du meilleur dans sa profession de policier, mais aussi du pire dans ses actes criminels. Son histoire demeure un cas d’étude pour les criminologues et un sombre rappel de la complexité de la nature humaine.